Saturday, July 30, 2011

Mohamed VI speech: Yet another vague text reading performance

The King Mohamed VI of Morocco has made a speech this 30th of July in the occasion of his 12th year of power as the head of the nation, amid speculations that this speech would mainly focus on the post-constitutional reforms era the country is undergoing.

The King, as usual, did start a long session of  recitation, reading directly from the pile of paper laid in front of him, a scene which contrasts abruptly with the memory of his father, King Hassan II, who used to fascinate the people with his charismatic and hypnotizying appearances and surprising speeches.

The landmark of the speech was the call of the Monarch for a rapid and speeded process to implement the coming elections, a step seen by some as a victory while others more suspiscious look at it as a strategy of the Palace to counter the rapid expansion of the Islamist Party by ensuring minimum damages.

On one hand, the people in favor of the measure to speed the election time, see in this step a confirmation of the constitutional text, partly because of the willingness to cut with all the ancient platforms and corrupted institutions and the installation of a reformed government abiding by the new constitutional reforms, and also, good to be mentionned, these people go far beyond in interpreting the fact that the monarch hasn't determined the date of the elections as a sign that the King has indeed limited his power in interfering with the promulgation of local and national policies and the management of the countries administration. This stance is clearly compiled in Anas ElFilali's post on BigBrother.ma: "Cela signe-il la fin de l'implication directe du monarque dans les décisions politiques ? Le début d'une nouvelle époque de gouvernance ou les politiques ont la responsabilité totale et les libertés qui en découlent ?"
http://www.bigbrother.ma/2011/07/video-discours-du-roi-mohamed-vi-du-30.html

On the other hand, other people comment on the step as a strategy of the Makhzen to act quickly before the total crackdown of the PAM, an alleged Palace monitored party who serves the Makhzen interests in the political scene. As Ali Lmrabet puts is on Facebook: "‎"Sidna" veut des élections rapides pour que "son" PAM de son ami Fouad Ali El Himma puisse avoir des chances d'échapper à al disparition pure et simple."
The point is, the polls show that the imminence of the bankrupcy of the PAM is a matter of time, and the amazing, yet predicted, invasion of the PJD of the political scene is granting the Islamist party an unquestionned victory during the election, its ampleur growing with time as the party structures more its political bodies and boosts the preparations of its regional and national structures in preparation for an outstanding performance. Hence, the best way to minimize the damages and slow the success of the Islamists is ultimately having the elections ASAP, point of view held strongly by some people such as Ali Lmrabet.

Follows the full speech made by the King:
Part I


Part II


Mohamed Amine Belarbi

Tuesday, July 19, 2011

Institution royale: le chapitre non publié...

Quand il y'a quelque chose qui cloche, quand  le pays est rongé par les maux de la corruption, de l'injustice sociale et de la pauvreté, on trouve toujours un bouc émissaire pour calmer la populace, crucifiant un ou deux représentants ou officiels alors que la tête du serpent est toujours protégée par une barrière opaque, cette barrière étant bâtie par nos mains, par nos peurs, par notre ignorance et par notre abrutissement, par notre choix de rester esclaves  et de se soumettre à la volonté d'un groupe d'individus qui se sont auto proclamés gardiens des clés du pouvoir et garants de le nation, ou plutôt garants de sa faillite et de son naufrage dans les obscénités de la dictature diluée par la pilule de l'ignorance organisée et de l'abrutissement des masses.  

Et oui, la manie du Makhzen que les marocains ont redouté depuis bien longtemps et que tout le monde a cru morte avec le décès de Hassan II (Heureusement, les marocains commençaient à croire que même la mort ne pourrai pas faire lâcher au monarque son pouvoir absolu!), a refait surface d’une manière assez provocante, spécialement après la chaîne d’évènements qui ont fait trembler les poutres du pouvoir suprême, anciennement calme et serein grâce au silence du peuple abrutit par les maintes stratégies sociales, éducatives et politiques que déploie ingénieusement l’élite politique au pays et en dehors.


Cette manie, et qui n’est point étrangère aux citoyens car ils en sont les victimes quotidiennement sans s’en rendre compte, c’est la fameuse stratégie du Makhzen d’attribuer l’immunité sainte au monarque ainsi que de le portraire sous forme d’une entité détachée de la réalité politique, innocente de tout pêché et clamée pour toute réalisation et succès, quoique minime fussent-ils.

Et cet endoctrinement, que j’inclurai dans ce plan d’abrutissement des masses lancé en plein poupe par les élites mondiales dans le but d’accumuler richesses et pouvoirs au détriment des peuples, fait état d’un support sans limites de la part des différents organes gouvernementaux, commençant par les médias, en passant par les structures éducatives et manuels scolaires, sans parler des partis politique qui n’ont pour mission depuis l’indépendance que de supporter et maintenir le régime dans son élan discret de transformer le Maroc en une entreprise familiale, avec seul aspect étatique dévoilé à travers le logo de cette compagnie, à noter l’emblème du Maroc et son slogan ALLAH ALWATAN ALMALIK.



Les marocains, depuis l’installation des premières antennes par la société nationale de radiodiffusion et de télévision SNRT, se sont plaints des constantes références positives au monarque, des heures passées à retransmettre ses discours et les 90% des infos relatives aux chantiers lancés par le souverain (comme si il nous donnait l’aumône et payait ces chantiers de son argent de poche !), alors que les faillites du Roi, ses fautes et son empire économique n’ont jamais était mis en question, sous faute de ternir l’image idéaliste de cet homme et demi qui sauve les Maroc et son peuple à chaque heure de journée. Et quand ce n’est pas question des prouesses chevaleresque de CHRIF, c’est encore plus d’abrutissement à travers les ‘cancers’  musicaux, les séries mexicaines et les sitcoms de merde…allez savoir comment disséminer les conflits internationaux et les décisions de la communauté politique mondiale à travers le soulèvement des popotins des Shikhates ou en analysant les courbures des chanteuses libanaises sur SHRAN M3AK LILA !



L’école, c’est une toute autre histoire !  À part le fait de savoir que les rois du Maroc ont battus les forces coloniales et que les souverains ont depuis institué une révolution progressiste pour développer le Maroc, et qu’ils sont les garants de l’unité nationale et bal bla bla, on n’a jamais été informé de leur autre figure en dehors du portrait illuminant dessiné par la monarchie elle-même. Si le Maroc est au plus bas du classement quand il s’agit IDH, éducation, pauvreté, corruption et tout le train de mauvaises choses qu’on n’aime pas dévoilé et discuté, c’est à cause des officiels sans principes et sans idéaux, c’est en partie due à la mentalité d’un peuple qui ne veut point évolué et s’auto-éduquer, et c’est à cause des ingérences impérialistes dans les affaires internes du royaume. Et alors, à quoi sert ce commandant ultime de l’armée, de l’institution religieuse, de l’institution juridique et président du gouvernement ? Juste à s’approprier les réussites rares du pays et s’accaparer la légion du sauveteur de la nation !

Jusqu’à quand cette idolâtrie et cet esclavage intellectuel qui nous pousse à considérer le roi comme une limite rouge à ne pas trépasser ? Faut-il laisser cette mascarade continuer infiniment alors que la moitié du peuple crève sous le seuil de la pauvreté et de l’analphabétisme ? Est-il logique d’accuser les étages de la pyramide du pouvoir, fustigeant les responsables locaux et les représentants parlementaires, tout en oubliant ou en ignorant le sommet de cette pyramide pourrie jusqu’aux racines, à noter la monarchie ?

La royauté comme institution doit être comprise dans son aspect terrien, et non comme entité indépendante gratifiée de pouvoirs divins. Les Rois, comme les simples citoyens sont sujets aux erreurs et aux tentations, et les caser dans cette catégorie d’intouchables et d’irréprochables est une stupidité et une atteinte grave à l’intelligence humaine.

Mon point doit être clair et non sujet aux interprétations : Je n’ai rien contre les Roi Mohamed VI ou contre ses prédécesseurs en tant que personnes, mais en tant que représentants d’un concept immoral que je trouve non pas seulement offensant envers l’égalité humaine et la justice divine, mais aussi menaçant l’instauration de tout état démocratique et équitable envers ses citoyens.

Les citoyens ont commencé à réaliser l’importance de questionner le régime comme partenaire primordial dans la corruption généralisée qui ronge le pays, et la nécessité de le rendre sujet à toute enquête qui vise à déterminer les responsables dans ce feuilleton dramatique national qu’on vit depuis bien longtemps. Et cette renaissance morale a été pleinement célébrée à Tanger et à El Hoceima, où les demandes de réformes et les protestations n’ont pas usé des approches timides, mais ont totalement foudroyé les symboles du pouvoir qui sont sans équivoques égaux dans leur implication dans ce crime organisé pour noyer le pays dans l’ignorance et la corruption, à un instant où le déficit du Maroc dépasse chaque année les 10 milliards de dollars dans un pays où abondent les richesses et où les aumônes des pays du Golfe atterrissent sans relâche. Où va cet argent, allez savoir !


Tout aussi important et intriguant, l’empire économique du roi et sa fortune peu si jamais mentionnés dans les rues, moins dans les médias, alors que ça mérite d’être mis sur le table pour questionnement national et populaire. Le 6ème plus riche monarque au monde selon Forbes, et propriétaire de la plus gourmandes des entreprises nationales, à savoir l’ONA, gouverne une nation où la pauvreté se taille la part du lion dans cette tarte populaire mordue de toute part.
http://www.afrik.com/article17210.html (Sur la richesse de Mohamed VI)

Ce même empire financier régi sous un Blackout médiatique complet par le riche monarque a fait la une de Wikileaks, documents que nous marocains ne verront jamais dévoilé car la personne du roi, et par induction ses actions et propriétés, ne sont pas sujettes au questionnement et à la critique, autant moins à la criminalisation.




Un des câbles diplomatiques US dévoilés ont accusé le régime de corruption financière, cette corruption se manifestant à travers les actions tordues de la compagnie royale dans le domaine de l’investissement et de l’attribution des marchés. Ici le câble repris par le journal britannique the Guardian :

http://fr.globalvoicesonline.org/2010/12/11/50974/ (article en français sur la corruption de la cour)

Même histoire sur le plan politique, spécialement les élections, où apparemment le Roi, innocent disent les gens, joue de ses mains magiques pour influencer les résultats électoraux dans une tentative acharnée pour couper la route aux islamistes dont l’influence grandissante est un constant mal de tête pour le régime.



Ici l’article citant le document dévoilé par Wikileaks et repris par Elpais et City DZ :


Les conclusions a tiré de cet article, quoique modestement écris par un étudiant qui en a plus que marre de la situation stagnante dans ce pays pourri par la corruption et le clientélisme, sont claires et nettes :

L’institution royale devrait faire l’objet de critiques, enquêtes et questionnement au même titre que les institutions politiques et gouvernementales.

La sacralité du Roi devrait être sujette à un compromis : Si la personne du Roi doit rester intouchable, alors le Roi devrait renier à poursuivre ses ambitions financière et à réfréner de tout acte qui, pour un simple citoyen, constitue un objet d’enquête et de questionnement : investissements, entreprises et autres, sinon, le Roi devrait être traité comme Monsieur tout le monde, ses comptes et propriétés passés à la loupe et ses dépassement de loi sujets aux procédures juridiques en vigueurs.     



Faire tomber cette tendance de relier toute demande au Roi et à la Royauté, surtout dans le contexte actuel où il n’est plus question de qui veux la démocratie et qui prône la corruption, mais de qui est avec et qui est contre le Roi. Ceci est un dilemme sournois qui menace la légalité des demandes réformistes, de la même façon dont a user l’administration Bush après les évènement du 11 septembre où il n’était plus question de questionner les évènement où de plaider les droits civiques et humains des individus, mais de qui était avec les USA et qui était avec les terroristes. 




Fini avec cette perverse approche aux demandes de changement, fini avec les arguments sourds des soi-disant royalistes qui répondent à chaque question, à chaque demande par : MALKONA WAHID, Mohamed 6…Notre Roi est un, Mohamed 6 ! Vous demandez des réformes, vous protestez, donc vous êtes contre le Roi. Ceci est une solution efficace pour le régime afin de ‘pacifier’ les protestants d’une manière qui ne répond point à leurs attentes ou à leurs demandes constitutionnelles.

Ce n’est pas un QCM avec deux choix : Nationaliste royaliste ou Réformateur antimonarchiste comme ils veulent nous faire croire, c’est une liste un peu plus longue où on a le droit de choisir, sans nulle contrainte soit d’être :

Monarchiste et Protestants dans les démonstrations
Monarchiste et fier de la situation actuelle sans nul besoin de changement
Antimonarchiste et Protestants dans les démonstrations
Antimonarchiste et contre le soulèvement populaire actuel

D’ici là, je vous dis à très bientôt en vue de préparer un article sur le sujet du Sahara qui résume mes modestes recherches sur le sujet, un article qui se penchera sur l’aspect légal du conflit sous l’ombre des lois internationales et de la Realpolitik qui régi le monde comme on le connait aujourd’hui.

Mohamed Amine Belarbi